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« Pushbacks » en mer : Gatete Ruhumuliza dénonce une illégalité

Maître Gatete Nyiringabo Ruhumuliza, avocat, écrivain et analyste politique basé au Rwanda, a récemment mis en lumière une pratique alarmante : les « pushbacks » en mer. Ces manœuvres, effectuées par les gardes-côtes européens, consistent à faire chavirer les embarcations des migrants, les mettant ainsi en danger de mort.

Dans un tweet poignant, Maître Ruhumuliza a qualifié cette pratique de criminelle, violente et illégale. Il a posé une question déchirante : « Are these human beings? » (S’agit-il d’êtres humains ?), soulignant la déshumanisation des migrants.

Cette dénonciation intervient à un moment où le Rwanda est salué pour son approche humanitaire envers la crise migratoire. Le pays a accepté de recevoir des migrants déportés par le Royaume-Uni, une décision qui contraste fortement avec les pratiques de « pushback » observées en Europe.

Les « pushbacks » en mer sont une violation flagrante des droits de l’homme et du droit international. Toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier d’une protection internationale. En mettant délibérément en danger la vie des migrants, les « pushbacks » violent ce droit fondamental.

Maître Ruhumuliza appelle à mettre fin à cette pratique inhumaine. Il exhorte les gouvernements et les organisations internationales à prendre des mesures pour assurer la sécurité des personnes en quête d’asile et à responsabiliser les auteurs de ces actes.

Alors que le débat sur la migration et les droits de l’homme continue de faire rage, une chose est sûre : la question de la liberté d’expression et des limites de la provocation dans le cadre des droits des migrants reste un sujet brûlant de discussion.

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