Charles Onana se réfère à l’interview du président Tshisekedi pour justifier ses chiffres controversés
Une récente interview du chercheur Charles Onana suscite des interrogations concernant les chiffres qu’il avance sur les pertes humaines en République démocratique du Congo (RDC) depuis 1994. Lors de cette interview, Onana a été questionné sur l’origine des chiffres mentionnés dans son livre, et sa réponse a été de faire référence aux déclarations du président Tshisekedi.
Selon Onana, lors de discours publics, le président Tshisekedi aurait également utilisé les mêmes chiffres pour évoquer les pertes humaines en RDC. Cette référence au président Tshisekedi est présentée par Onana comme une justification de ses propres chiffres.
Cependant, il est important de noter que le simple fait qu’un politicien mentionne un chiffre ne suffit pas à le valider scientifiquement. En tant que chercheur, Onana a la responsabilité de fournir des preuves solides et vérifiables pour étayer ses données. La rigueur scientifique exige une méthodologie de collecte rigoureuse et une validation approfondie des chiffres avancés.
L’interview du président Tshisekedi, bien que mentionnée par Onana, soulève des questions quant à la fiabilité et à la véracité des chiffres cités. Les chercheurs sont tenus de vérifier indépendamment leurs sources et de s’assurer de la validité de leurs données, en particulier lorsqu’il s’agit de sujets aussi sensibles que les pertes humaines.
Il est donc primordial d’aborder cette interview et de mettre en évidence les limites de cette approche dans la recherche et la publication de données statistiques. Les lecteurs doivent être conscients que la référence à une déclaration politique ne peut pas servir de preuve concluante pour soutenir des chiffres controversés.
Il est essentiel de souligner que la crédibilité et la fiabilité des données statistiques reposent sur une méthodologie rigoureuse et une vérification indépendante des sources. Les chercheurs ont la responsabilité de fournir des preuves solides et transparentes, indépendamment des déclarations politiques, afin de garantir l’intégrité de leurs travaux de recherche.
